Salma Baccar
Cet article est une ébauche concernant une réalisatrice tunisienne.
| Membre de l'Assemblée nationale constituante de 2011 Circonscription de Ben Arous | |
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Voie démocratique et sociale (jusqu'au ) Tahya Tounes (depuis ) |
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Salma Baccar (arabe : سلمى بكار), née le à Tunis, est une réalisatrice et femme politique tunisienne.
Biographie
[modifier | modifier le code]Dans le cadre du ciné-club de Hammam Lif où elle rencontre le cinéma amateur tunisien, Salma Baccar réalise en 1967 un court métrage de neuf minutes, L'Eveil, sur la détermination d’une jeune femme à Tunis et les actes qui la mènent à la liberté[1]. Elle étudie la psychologie entre 1966 et 1968 à Lausanne puis le cinéma à l'Institut français du cinéma jusqu'en 1970, avant de travailler comme assistante-réalisatrice pour la télévision tunisienne[2]. Durant sa carrière professionnelle, elle réalise des courts métrages, longs métrages, documentaires et séries télévisées. En 1990, elle devient la première productrice en Tunisie : elle possède sa propre compagnie, Intermedia Productions, qui produit notamment des films de Kalthoum Bornaz[2].
Baccar participe, en 1989, à la production d'El niño de la luna et participe à des festivals à réputation internationale comme celui de Cannes.
Le , elle est élue membre de l'assemblée constituante en tant que représentante du Pôle démocratique moderniste puis de la Voie démocratique et sociale (Al Massar)[3] dans la circonscription de Ben Arous. Vice-présidente de la commission constituante des droits et libertés[4], elle participe aux différentes manifestations contre la troïka[5].
Le , elle présente sa démission de toutes les structures d'Al Massar[6], à savoir le bureau politique, la coordination générale et le conseil central[7]. Quelques semaines plus tard, elle annonce son adhésion au parti Tahya Tounes[8].
Distinctions
[modifier | modifier le code]En 2006, elle obtient le Prix du cinéma à l'occasion de la Journée nationale de la culture[9]. En 2014, elle reçoit les insignes de chevalier de l'Ordre national du Mérite de Tunisie[10]. En 2015, elle est décorée des insignes d'officier de l'Ordre de la République tunisienne, remis par le président de la République tunisienne à l'occasion de la Journée nationale de la femme[11],[12]. En 2018, elle remporte le grand prix du Festival de Carros[13],[14].
Filmographie
[modifier | modifier le code]Séries télévisées
[modifier | modifier le code]- 1996 : Le Secret des métiers
- 1997 : Femmes dans notre mémoire
- 2002 : Farhat Lamor (Joie d'une vie)
- 2005 : Chara Al Hobb
- 2006 :
- Nwassi w Ateb
- Assrar âailya
- 2007 :
- Chaâbane fi Romdhane
- Kamanjet Sallema
- 2007 : Layali el bidh
- 2015 : Naouret El Hawa : Basma Attia
Longs métrages
[modifier | modifier le code]- 1976 : Fatma 75[15]
- 1995 : La Danse du feu
- 2006 : Fleur d'oubli
- 2017 : El Jaida[16]
- 2024 : La Maison dorée
Autres
[modifier | modifier le code]- 1967 : L'Eveil (court métrage de 9 min)[1]
- 1985 : De la toison au fil d'or (court métrage)
- 1985 : Au pays du Tarayoun (moyen métrage)
- 2004 : Raconte-moi le planning (docufiction de 26 minutes)
- 2013 : Matadhrabnich (Ne me frappe pas), campagne pour la réforme du système policier
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « L'Éveil », sur jamiiyasinema.club (consulté le ).
- (en) Rebecca Hillauer, Encyclopedia of Arab Women Filmmakers, Le Caire, Presses de l'université américaine au Caire, , 484 p. (ISBN 978-9-774-24943-3, lire en ligne), p. 375-376.
- ↑ « Nidaa Tounes se rapproche d'Al Massar », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
- ↑ « Selma Baccar, seule femme présidente d'un groupe parlementaire », sur huffpostmaghreb.com, (consulté le ).
- ↑ Monia Ben Hamadi, « Manifestation devant l'assemblée : la troïka se divise, l'opposition se manifeste », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
- ↑ « Salma Baccar démissionne d'Al Massar », sur tunisienumerique.com, (consulté le ).
- ↑ « Salma Baccar quitte Al Massar », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
- ↑ « Samir Taïeb et Salma Baccar rejoignent Tahya Tounes », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
- ↑ « Salma Baccar », sur repertoire-artistestunisiens.com, (consulté le ).
- ↑ « Décrets et arrêtés », Journal officiel de la République tunisienne, no 33, , p. 972 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le ).
- ↑ « Les personnalités féminines décorées par le chef de l'État », sur kapitalis.com, (consulté le ).
- ↑ « Décrets et arrêtés », Journal officiel de la République tunisienne, no 68, , p. 2003 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le ).
- ↑ « El Jaida de Salma Baccar remporte le grand prix du Festival de Carros », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
- ↑ « El Jaida de Salma Baccar remporte le grand prix du Festival de Carros », sur kapitalis.com, (consulté le ).
- ↑ « Selma Baccar réalisatrice et députée tunisienne présentera son film "Fatma 75" », sur afriquesenlutte.org, (consulté le ).
- ↑ Fawz Ben Ali, « El Jaïda ou le manifeste féministe de Salma Baccar », sur kapitalis.com, (consulté le ).
Liens externes
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- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Mathilde Rouxel, « Portrait de Salma Baccar, cinéaste et députée tunisienne », sur lesclesdumoyenorient.com, (consulté le ).
